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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 09:45
Un site des contes, pour écouter 1001 histoires en famille.... Ouvrez grand vos oreilles et ....
... Laissez vous porter par cette voix qui vous emmène tout droit au pays merveilleux des contes


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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 09:24
Mamiplume a pour vocation de promouvoir et de diffuser gratuitement de la littérature enfantine par Internet. Ce lieu d'échange est ouvert à ceux qui écrivent, ceux qui veulent faire connaître des histoires ou en échanger, propose des histoires illustrées, inédites et originales, à raconter aux enfants. Les histoires sont consultables au format PDF (Acrobat Reader) et peuvent être téléchargées et imprimées, gratuitement, à des fins personnelles.


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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 09:22
Des contes légendaires de plusieurs pays d'Europe; à lire, à écouter et à voir aussi car ils sont illustrés d'animations en Flash. Pour chaque pays un petit personnage te présente les contes de son pays : Korrig le korrigan breton, Gagnrad l'Islandais, le majestueux aigle écossais, Lemminkainen le chasseur d'élan magique finlandais et Roberto le chevalier italien. De superbes poèmes, contes, légendes et histoires pour les enfants et les parents. Attention toutefois, comme on sait, certains contes font peur ! Les pages sont parfois un peu longues à se charger.

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 09:18
Les contes fascinent souvent petits et grands. Ce site, dédié aux contes de fées et aux contes populaires, te propose de jouer avec la "boite à histoires", mais tu y trouveras aussi des heures de lecture : Aladin, Le Chat botté, La gardienne d'oies, Jack et le haricot magique, L'oiseau bleu, Le petit Poucet, Rothisen, Les trois ours et bien d'autres textes de grands auteurs.

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 09:15
Mananann Mac Lir, maître des océans, t'invite à découvrir l'histoire et l'arrivée de son peuple en terre d'Eireann à travers des contes et textes, irlandais et celtes, légendaires et mythologiques. En flash. N'oublie pas de mettre le son, le fond musical te plonge dans l'ambiance celtique d'autrefois.


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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 09:00
Des dizaines de contes, pour les petits (et les plus grands), du Mali, de Mauritanie, du Sénégal et de Haïti à lire et à écouter en français ou en langue locale (bambara, wolof, seereer) accompagnés de fiches pédagogiques pour apprendre la compréhension, le vocabulaire, la grammaire,etc. et pour le plaisir de belles histoires. Il y a aussi de belles animations à visionner. Flash est requis.


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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 21:13

Attendre quelque temps pour avoir un Epoux,
Riche, bien fait, galant et doux,
La chose est assez naturelle,
Mais l'attendre cent ans, et toujours en dormant,
On ne trouve plus de femelle,
Qui dormit si tranquillement.
La Fable semble encor vouloir nous faire entendre
Que souvent de l'Hymen les agréables noeuds,
Pour être différés, n'en sont pas moins heureux,
Et qu'on ne perd rien pour attendre;
Mais le sexe avec tant d'ardeur,
Aspire à la foi conjugale,
Que je n'ai pas la force ni le coeur,
De lui prêcher cette morale.

 

 

« On ne perd rien pour attendre », et rien ne presse quand il s’agit de trouver un époux parfait, à nos yeux tout du moins. Cela dit si on évite d’attendre 100 ans, c’est mieux.

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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 14:10

Cependant tout le palais s'était réveillé avec la princesse; chacun songeait à faire sa charge, et comme ils n'étaient pas tous amoureux, ils mouraient de faim; la dame d'honneur, pressée comme les autres, s'impatienta, et dit tout haut à la princesse que la viande était servie. Le prince aida la princesse à se lever; elle était tout habillée et fort magnifiquement; mais il se garda bien de lui dire qu'elle était habillée comme ma grand-mère, et qu'elle avait un collet monté : elle n'en était pas moins belle. Ils passèrent dans un salon de miroirs, et y soupèrent, servis par les officiers de la princesse; les violons et les hautbois jouèrent de vieilles pièces, mais excellentes, quoiqu'il y eût près de cent ans qu'on ne les jouât plus; et après souper, sans perdre de temps, le grand aumônier les maria dans la chapelle du château, et la dame d'honneur leur tira le rideau : ils dormirent peu, la princesse n'en avait pas grand besoin, et le prince la quitta dès le matin pour retourner à la ville, où son père devait être en peine de lui. Le prince lui dit qu'en chassant il s'était perdu dans la forêt, et qu'il avait couché dans la hutte d'un charbonnier, qui lui avait fait manger du pain noir et du fromage. Le roi son père, qui était bon homme, le crut, mais sa mère n'en fut pas bien persuadée, et voyant qu'il allait presque tous les jours à la chasse, et qu'il avait toujours une raison pour s'excuser, quand il avait couché deux ou trois nuits dehors, elle ne douta plus qu'il n'eût quelque amourette : car il vécut avec la princesse plus de deux ans entiers, et en eut deux enfants, dont le premier, qui fut une fille, fut nommée l'Aurore, et le second un fils, qu'on nomma le Jour, parce qu'il paraissait encore plus beau que sa soeur. La reine dit plusieurs fois à son fils, pour le faire s'expliquer, qu'il fallait se contenter dans la vie, mais il n'osa jamais lui confier son secret; il la craignait quoiqu'il l'aimât, car elle était de race ogresse, et le roi ne l'avait épousée qu'à cause de ses grands biens; on disait même tout bas à la cour qu'elle avait les inclinations des ogres, et qu'en voyant passer de petits enfants, elle avait toutes les peines du monde à se retenir de se jeter sur eux; ainsi le prince ne voulut jamais rien dire. Mais quand le roi fut mort, ce qui arriva au bout de deux ans, et qu'il se vit le maître, il déclara publiquement son mariage, et alla en grande cérémonie cherche la reine sa femme dans son château. On lui fit une entrée magnifique dans la ville capitale, où elle entra au milieu de ses deux enfants. Quelque temps après, le roi alla faire la guerre à l'empereur Cantalabutte son voisin. Il laissa la régence du royaume à la reine sa mère, et lui recommanda vivement sa femme et ses enfants : il devait être à la guerre tout l'été, et dès qu'il fut parti, la reine-mère envoya sa bru et ses enfants à une maison de campagne dans les bois, pour pouvoir plus aisément assouvir son horrible envie. Elle y alla quelques jours après, et dit un soir à son maître d'hôtel :
-"Je veux manger demain à mon dîner la petite Aurore" .
-" Ah ! Madame" , dit le maître d'hôtel.
-" Je le veux" , dit la reine (et elle le dit d'un ton d'ogresse qui a envie de manger de la chair fraîche) , " et je veux la manger à la sauce-robert."
Ce pauvre homme, voyant bien qu'il ne fallait pas se jouer d'une ogresse, prit son grand couteau, et monta à la chambre de la petite Aurore : elle avait alors quatre ans, et vint en sautant et en riant se jeter à son cou, et lui demander du bonbon. Il se mit à pleurer, le couteau lui tomba des mains, et il alla dans la basse-cour couper la gorge à un petit agneau, et lui fit une si bonne sauce que sa maîtresse l'assura qu'elle n'avait jamais rien mangé de si bon. Il avait emporté en même temps la petite Aurore, et l'avait donnée à sa femme pour la cacher dans le logement qu'elle avait au fond de la basse-cour. Huit jours après, la méchante reine dit à son maître d'hôtel :
-"Je veux manger à mon souper le petit Jour."
Il ne répliqua pas, résolu de la tromper comme l'autre fois; il alla chercher le petit Jour, et le trouva avec un petit fleuret à la main, dont il faisait des armes avec un gros singe : il n'avait pourtant que trois ans. Il le porta à sa femme qui le cacha avec la petite Aurore, et donna à la place du petit Jour un petit chevreau fort tendre, que l'ogresse trouva admirablement bon.


Cela avait fort bien été jusque-là, mais un soir cette méchante reine dit au maître d'hôtel : "Je veux manger la reine à la même sauce que ses enfants." Ce fut alors que le pauvre maître d'hôtel désespéra de pouvoir encore la tromper. La jeune reine avait vingt ans passés, sans compter les cent ans qu'elle avait dormi : sa peau était un peu dure, quoique belle et blanche; et le moyen de trouver dans la ménagerie une bête aussi dure que cela ? Il prit la résolution, pour sauver sa vie, de couper la gorge à la reine, et monta dans sa chambre, dans l'intention de n'en pas faire à deux fois; il s'excitait à la fureur, et entra le poignard à la main dans la chambre de la jeune reine. Il ne voulut pourtant point la surprendre, et il lui dit avec beaucoup de respect l'ordre qu'il avait reçu de la reine-mère.
-"Faites votre devoir" , lui dit-elle, en lui tendant le cou; " exécutez l'ordre qu'on vous a donné; j'irai revoir mes enfants, mes pauvres enfants que j'ai tant aimés"; car elle les croyait morts depuis qu'on les avait enlevés sans rien lui dire.
-"Non, non, Madame, lui répondit le pauvre maître d'hôtel tout attendri, vous ne mourrez point, et vous pourrez revoir vos chers enfants, mais ce sera chez moi où je les ai cachés, et je tromperai encore la reine, en lui faisant manger une jeune biche en votre place."

Il la mena aussitôt à sa chambre, où la laissant embrasser ses enfants et pleurer avec eux, il alla accommoder une biche, que la reine mangea à son souper, avec le même appétit que si c'eût été la jeune reine. Elle était bien contente de sa cruauté, et elle se préparait à dire au roi, à son retour, que les loups enragés avaient mangé la reine sa femme et ses deux enfants.

Un soir qu'elle rôdait comme d'habitude dans les cours et basses-cours du château pour y humer quelque viande fraîche, elle entendit dans une salle basse le petit Jour qui pleurait, parce que la reine sa mère le voulait faire fouetter, parce qu'il avait été méchant, et elle entendit aussi la petite Aurore qui demandait pardon pour son frère.

L'ogresse reconnut la voix de la reine et de ses enfants, et furieuse d'avoir été trompée, elle commande dès le lendemain au matin, avec une voix épouvantable, qui faisait trembler tout le monde, qu'on apportât au milieu de la cour une grande cuve, qu'elle fit remplir de crapauds, de vipères, de couleuvres et de serpents, pour y faire jeter la reine et ses enfants, le maître d'hôtel, sa femme et sa servante : elle avait donné ordre de les amener les mains liées derrière le dos. Ils étaient là, et les bourreaux se préparaient à les jeter dans la cuve,

Lorsque le roi, qu'on n'attendait pas si tôt, entra dans la cour à cheval; il était venu en poste, et demanda tout étonné ce que voulait dire cet horrible spectacle; personne n'osait l'en instruire, quand l'ogresse, enragée de voir ce qu'elle voyait, se jeta elle-même la tête la première dans la cuve, et fut dévorée en un instant par les vilaines bêtes qu'elle y avait fait mettre. Le roi ne put s'empêcher d'en être fâché, car elle était sa mère; mais il s'en consola bientôt avec sa belle femme et ses enfants.




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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 13:48
Cependant tout le Palais s'était réveillé avec la Princesse, chacun songeait à faire sa charge, et comme ils n'étaient pas tous amoureux, ils mouraient de faim ; la Dame d'Honneur, pressée comme les autres, s'impatienta, et dit tout haut à la Princesse que la viande était servie. Le Prince aida à la Princesse à se lever ; elle était tout habillée et fort magnifiquement ; mais il se garda bien de lui dire qu'elle était habillée comme ma mère grand, et qu'elle avait un collet monté, elle n'en était pas moins belle.

 Ils passèrent dans un Salon de miroirs, et y soupèrent, servis par les Officiers de la Princesse, les Violons et les Hautbois jouèrent de vieilles pièces, mais excellentes, quoiqu'il y eût près de cent ans qu'on ne les jouât plus.

Ensuite, ils se rendirent à la ville, suivis par tous les serviteurs de la princesse. Le roi et la reine, père et mère du jeune prince, furent bien heureux de le revoir, car son absence un peu longue les avait inquiétés. Ils furent charmés aussi de connaître la belle princesse que leur amenait avec lui pour l'épouser.


Peu de temps après, l'aumonier de la Cour maria les deux jeunes gens, et il y eut à cette occasion, dans tous le pays, des fêtes et des réjouissances comme on n'en avait jamais vu . Le peuple, sur le passage du cortège, acclama le prince et sa belle compagne, dont les malheurs avaient émus tous les coeurs.

Ils vécurent longtemps et furent très heureux.


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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 13:46


Il s'approcha en tremblant et en admirant, et se mit à genoux auprès d'elle. Alors comme la fin de l'enchantement était venue, la Princesse s'éveilla ; et le regardant avec des yeux plus tendres qu'une première vue ne semblait le permettre : Est-ce vous, mon Prince ? lui dit-elle, vous vous êtes bien fait attendre. Le Prince charmé de ces paroles, et plus encore de la manière dont elles étaient dites, ne savait comment lui témoigner sa joie et sa reconnaissance ; il l'assura qu'il l'aimait plus que lui-même. Ses discours furent mal rangés ; ils en plurent davantage ; peu d'éloquence, beaucoup d'amour. Il était plus embarrassé qu'elle, et l'on ne doit pas s'en étonner ; elle avait eu le temps de songer à ce qu'elle aurait à lui dire, car il y a apparence (l'Histoire n'en dit pourtant rien) que la bonne Fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir des songes agréables. Enfin il y avait quatre heures qu'ils se parlaient, et ils ne s'étaient pas encore dit la moitié des choses qu'ils avaient à se dire.

 


 

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